Touchant des centaines de milliers d’ordinateurs à travers le monde, la cyberattaque de vendredi est, de l’avis même d’Europol, « d’un niveau sans précédent ».
A l’heure actuelle c’est plus de 200 000 victimes qui auraient
été recensées dans le monde, parmi lesquelles le service public de santé
britannique, le service de livraison FedEx, le ministère russe de l’Intérieur, des universités chinoises, l’opérateur télécom espagnol Telefonica, la compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn ou encore Renault en France.
Le « ransomware » WanaCrypt0r 2.0 (alias Wanna Cry, WannaCry, Wcry ou Wanna Decryptor) s’appuie sur une faille de sécurité de Microsoft Windows et semble
avoir surtout touché des machines utilisant d’anciennes versions du
système d’exploitation. Le virus se propage lorsqu’un utilisateur ouvre
une pièce jointe corrompue, mais aussi et surtout par le réseau local,
ce qui le rend particulièrement virulent.
Sur tous les ordinateurs infectés mais également sur
les panneaux d’affichage de certaines gares allemandes on a pu lire le
même message d’erreur accompagné d’une demande de rançon de 300 dollars
sous peine d’effacement des contenus, d’un logo Bitcoin et d’une adresse
de paiement :